A chaque rebond des vagues se forment ondulantes
Innocentes au départ, devant moi, elles deviennent géantes
Et je manque de me noyer dedans mais continu à prier
Pour que ma pierre continu sa course désespérée.
Je n’oubli pas qu’elle coulera certainement
Alors je n’aurais plus à lutter contre les déferlements
Et serais véritablement libre de relancer un caillou
Qui glissera, sur l’eau, sans éclaboussures jusqu’au bout.
Je cache la lumière qui m’attire, je tente de l’ignorer
Mais elle me fait espérer que peut être, les ricochets,
Avec le temps, se transformeront en un effleurement
Sur l’eau lisse qui durera dans le temps.
Ricochets tempétueux
Loïc Mouquet 23/10/10