Antitus-Antipuce

Autres univers

Dimanche 7 février 2010 à 12:27

Seul sous le soleil, dans la plaine déserte, un homme, un chevalier semble-t-il, avance péniblement vers l’horizon infini trainant derrière lui sa lourde épée sur le sol gris. Il semble porter, en plus d’une armure brisée, rouillée, le poids du monde sur ses épaules. Il n’y a pas d’ombre, pas de vent, la chaleur est étouffant, desséchante. C’est dans la solitude la plus complète, dans le silence le plus frappant qu’ère désespérément ce chevalier sans but. Qui...

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Publié par Antitus²

Mardi 9 février 2010 à 22:16

Je marche. Il fait froid. Le vent glacial me fouette les joues, me lacère le visage. Il fait nuit. Les étoiles, la lune éclairent le chemin mais ce n’est pas le mien. Je divague, je me perds, je m’oubli, j’oubli. La solitude, le silence m’emporte, me transporte loin, très loin de ce monde, de ma vie. Je suis déjà ailleurs, heureux, sans peines, sans problèmes, dans un autre monde. Dans mon monde, je suis enfin libre. * L’humidité tombe, elle me glace les os, me tétanise. Je...

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Publié par Antitus²

Mardi 16 février 2010 à 22:31

     Glav trenk : Centre de contrôle (Pluie acide)               Une pluie d’acide s’abat toujours sur la forêt. Une brume verte recouvre la végétation. Au sud, le soleil commence à percer les nuages jaunes, lourds, balayés par le vent. Dans quelques heures, peut être, la pluie cessera, la brume se dissipera. Louise attend, le front collé sur le plastro tiède, plein d’espoir, ce moment. Le moment où elle pourra s’évader de sa chambre. Enfin, le signal rouge...

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Publié par Antitus²

Jeudi 18 février 2010 à 12:30

Mon cœur s’effrite de n’avoir personne à aimer. Il plonge dans une douce mélancolie Celle formée de nostalgie et d’ennui Et dans ces eaux calmes et ténébreuses Serpentent des pensées très nébuleuses   Mon cœur s’érode de n’avoir personne à chérir. Il se dessèche soufflé par les poussières de désespoirs Celle enveloppant les plus effroyables cauchemars Où, surgissant des déconvenues dégradantes, Apparaissent des images avilissantes.   Mon cœur se ternit de...

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Publié par Antitus²

Dimanche 21 février 2010 à 18:11

Suite : Le lendemain matin à quatre heures, comme d’habitude au réveil, les lames des volets de la chambre de Louise s’écartent automatiquement pour laisser passer les rayons des deux lunes. Elle s’étire de tout son long si bien que ses doigts de pieds dépassent des draps et goûtent à la fraicheur ambiante. Elle reste encore quelques secondes ainsi au chaud les pieds à l’air avant de se lever et de se préparer. Une tasse brulante de cacao l’attend déjà dans la...

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Publié par Antitus²

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