Suite : Le lendemain matin à quatre heures, comme d’habitude au réveil, les lames des volets de la chambre de Louise s’écartent automatiquement pour laisser passer les rayons des deux lunes. Elle s’étire de tout son long si bien que ses doigts de pieds dépassent des draps et goûtent à la fraicheur ambiante. Elle reste encore quelques secondes ainsi au chaud les pieds à l’air avant de se lever et de se préparer. Une tasse brulante de cacao l’attend déjà dans la cuisine, elle sent l’odeur tandis qu’elle se dirige vers la salle de bain. C’est après avoir pris une douche chaude et revêtu son uniforme bleu marine à la feuille d’argent qu’elle savoura le délice fumant. La saison des pluies vient de commencer, il pleut de nouveau et le ciel noir, nuageux n’annonce aucun répit. Durant cette saison de prés de quatre mois il est rarement possible de sortir dehors, Louise prit la sortie intérieur de son logement et monta dans le véhicule de transport personnel qui la mena directement au spacio-port. Là, elle prit son quart. On est dimanche, la salle de contrôle aux lumières bleues tamisés est quasiment déserte, il n’y a pas d’activité, les écrans de contrôle restent noirs.